Tout savoir sur l’hypercapnie et les signes avant-coureur

Vous avez déjà entendu parler d’hypercapnie aigue ou chronique ? Si ce n’est pas le cas, sachez qu’il s’agit d’une maladie résultat de la perturbation des gaz du sang à cause d’une mauvaise ventilation des poumons. La question qui se pose maintenant est qu’est-ce qui peut être à l’origine de l’hypercapnie et quelles sont les conséquences ? Obtenez les réponses à ces questions dans les lignes qui suivent.

Comprendre l’hypercapnie

Il y a hypercapnie aigue ou chronique lorsque le taux de dioxyde de carbone présent dans le sang est trop élevé. Pour savoir si ce taux est élevé ou non, la quantité de gaz présent dans le sang est mesurée. A partir du moment où la concentration de CO2 dans les artères dépasse 45 mm de mercure, il a hypercapnie. A noter que cette maladie ne va jamais seule. Elle est toujours accompagnée d’hypoxie.

Notez que l’hypercapnie peut être aigüe comme elle peut être chronique. Avec l’hypercapnie aigüe, le taux d’oxygène diminue et on parle d’hypoxie. On enregistre également une acidose-diminution du pH sanguin. Il faut retenir que l’acidose peut être plus dangereux que l’hypercapnie pour l’organisme. Par contre, dans le cas d’une hypercapnie chronique, le corps et adaptée à la situation. Les reins travaillent afin de maintenir le pH sanguin à un taux normal.

Quel est le taux normal de dioxyde carbone dans le sang ?

Le sang contient naturellement du dioxyde de carbone et de l’oxigène et la pression artérielle est stablisée. Cependant, la quantité enregistrée doit avoisiner le 40 mm de mercure. Si le chiffre enregistré est largement inférieur ou supérieur à ce taux, il y a un souci. En cas d’hypercapnie, il faut rester calme et consulter dans l’immédiat. Etant donné qu’il s’agit d’un signe annonciateur d’une mauvaise ventilation du corps, l’objectif est de rétablir cet équilibre. L’oxygène et le CO2 présent dans le sang doivent être stabilisé. L’objectif est d’éviter les detresses respiratoires ainsi que l’augmentation de la pression sanguine. Les voies respiratoires doivent être dégagés et le souci pulmonaire écarté. De nombreux signes permettent d’identifier une anomalie et d’obtenir une situation positive. 

L’hypercapnie présente des signes annonciateurs notamment les problèmes respiratoires et le toux persistants. Vous devez consulter pour confirmer qu’il s’agit bien d’une hypercapnie avant de passer au traitement. A l’issu de l’examen médical, les voies respiratoires doivent être dégagés afin que le patient jouisse d’une santé positive. 

Quelles causes et quels traitements pour l’hypercapnie ?

L’insuffisance respiratoire chronique est le premier symptôme de l’hypercapnie. Plusieurs causes peuvent être à l’origine de ce problème notamment la détresse respiratoire, les médicaments, l’apnée du sommeil, l’affection de la paroi des poumons, etc.  La détresse respiratoire implique généralement le recours à une assistance respiratoire tout au long du traitement. La maladie peut également peut également être causée par une détresse respiratoire.

En cas d’hypercapnie, l’assistance respiratoire est obligatoire. Pour ce faire, les médecins utilisent la ventilation non invasive. La ventilation non invasive se compose d’un masque lié à un appareil et permet d’améliorer les échanges gazeux. Elle permet également la diminution de la fréquence respiratoire ainsi que la dyspnée.

Parfois, le traitement de l’hypercapnie passe par le traitement de ses causes. Parmi lesquelles figurent l’atteinte infectieuse, l’obésité, la maladie neuromusculaire ou encore l’intoxication médicamenteuse. L’insuffisance rénale fait également partie des cause de cette maladie. Seul le pneumologue peut se prononcer sur la durée du traitement. Tout dépend de l’amélioration de l’état du patient.

Si le patient ne reçoit pas les traitements appropriés, la situation peut s’empirer. Il sera victime d’une augmentation de la pression artérielle. Des problèmes de respiration sont également enregistrés sans parler des secousses musculaires. Pour éviter une telle situation, le traitement rapide s’impose. La détresse pulmonaire sera alors écartée et la pression sanguine sera stabilisée.